PHOTOS/PRESSE
Voici quelques photos de la générale de Camarades Maudits(16/03/11):
Tézigue et Mézigue...
Entrée de Dieu...
On a tué Dieu...
Presse:
Créations. Jeune scène2en1
9 mars 2011
Soutenus par la Maison du théâtre, Simon LeDoaré et Alexandre Rabinel, jeunes artistes brestois créatifs à souhait, investiront la salle culturelle du Clous, les 17, 18 et 19mars. Pour une formule 2 en1 de théâtre, musique et danse.
Deux spectacles en une soirée. Telle est la formule choisie par Yves Leroy, directeur de la Maison du théâtre, pour lancer deux de ses poulains dans la grande arène de la scène, du jeudi 17 ausamedi 19mars. Certes, ses jeunes pousses n'en sont pas àleur galop d'essai puisque tant Simon LeDoaré qu'Alexandre Rabinel ont déjà créé, testé, inventé et conçu des spectacles. À leur image: éclectiques. Mais toujours avec les moyens du bord et parfois «à l'arrache», comme ils l'avouent eux-mêmes.
«Sans préjugés»
Pas cette fois-ci. Car aujourd'hui, ils bénéficient d'un vrai espace de travail et de représentation, du savoir-faire de techniciens mis àleur disposition par la Maison du théâtre et aussi du soutien bienveillant de la compagnie Dérézo, de Charlie Windelchmidt et de Fabien André, «deux artistes soucieux de transmettre et de tendre la main à la nouvelle génération». Car là, bat le coeur même du projet: dans la mission de soutien à la jeune création que ne cesse de développer la Maison du théâtre, dans l'envie «de faire découvrir les travaux de ces jeunes artistes àdes spectateurs, invités à les accepter comme ils sont, sans préjugés», selon les termes d'Yves Leroy.
«L'absurdité de la condition humaine»
Et Fabien André de faire appel, lui aussi, à la «curiosité bienveillante» du public brestois convié, letemps d'une soirée, àplonger dans deux univers artistiques, à côtoyer deux sensibilités qui se nourrissent«d'une même envie d'agir, d'unemême prise de risques». D'unemême fougue de la jeunesse, peut-être. Alexandre Rabinel n'a que 27ans, Simon Le Doaré,22. Mais le premier n'en avait que 17quand il aécrit le texte des «Camarades maudits» qu'il présentera sur la scène du Clous. Dix ans ont donc passé avant qu'il ne se décide à le mettre enscène, lui qui n'a d'autre ambition que «de parler de l'absurdité de la condition humaine, dans un parti pris artistique burlesque». Autodidacte «qui écrit» mais qui a aussi forgé ses premières armes dans l'audiovisuel et les courts-métrages, Alexandre Rabinel a ainsi choisi de laisser la parole théâtrale à trois personnages: Tézigue et Mézigue, deux spermatozoïdes qui se demandent simplement si ça vaut vraiment la peine de s'incarner enêtres humains, et Dieu...
L'art du quotidien
Quant à Simon LeDoaré, musicien mais aussi étudiant en licence de droit et master d'économie, il considère que «la vie quotidienne est pleine de matière artistique et qu'il suffit de la regarder un moment pour la deviner et s'en emparer». C'est ce rapport au quotidien, «ces petites choses auxquelles on ne fait plus attention ou ces autres que l'on nous impose sans que nous nous en rendions compte» qu'il développe dans «Ekko ou anti-inertie de la surface sensible», par le jeu de deux danseuses, une comédienne, un batteur percussionniste, un violoncelliste et la projection initiale d'une vidéo. L'ensemble se veut accessible, «d'un abord simple». Auxspectateurs de franchir le pas, «de faire le pari de la jeune génération» et d'en juger par eux-mêmes.
- Claudie Pérès